1998

Spectrum Management Employees
Assist

in Swissair Disaster

By Jolee Lord

 

One’s job can prove challenging at the best of times. IC employees were certainly put to the test when the ill-fated Swissair flight 111 crashed off the coast of Nova Scotia, near Peggy’s Cove.

 

"For us, the process in a disaster is to monitor the situation and address requests from various agencies to maintain the telecommunications infrastructure," says Henry Klain, Acting District Director of Spectrum Management for Nova Scotia. And the demands for communication services, though indisputably warranted, were plentiful.

 

For instance, television reporters, media and broadcast networks from across Canada and the United States descended upon the scene. IC staff had to ensure that they could use existing communication systems to air their broadcasts and that network transportable systems arriving at the scene would not cause interference.

 

Wireless capabilities had to be expanded quickly for cell phone use by grieving families and for a host of responding organizations such as the Red Cross, Emergency Measures Organization, Ground Search and Rescue and the RCMP. In the hours following the crash, both MT&T Mobility and Cantel doubled their cellular capacity at a number of sites. In addition, both cellular companies provided hundreds of free cellular telephone handsets and network access.

 

Additional requests resulted in MT&T vastly increasing its landline capacity throughout metro Halifax and Peggy’s Cove – all in all, more than 535 landlines were added. "The companies involved were very quick in responding and increasing the capacity of the telecommunications infrastructure," explains Klain. "As in any situation resulting from increased and concentrated radio activity, IC’s major concern is the heightened potential for radio interference particularly to safety and emergency response services." Thus, IC’s disaster team had to stand by and react to any equipment or interference problems that arose. And for days after the crash, the IC staff involved remained on call around the clock.

 

On the Saturday following the crash, rescue officials requested that MT&T set up an international toll-free number for the families of the victims. While this is a service commonly offered in North America, it is not common on an international level. Halifax staff with the assistance of Michel Milot, Manager of Emergency Telecommunications in Ottawa, were able to mobilize this problem. By the end of the day MT&T and Teleglobe had come up with a solution to put a toll-free service in use.

 

Speaking strictly about the telecommunications aspect, Klain comments that things ran very smoothly. "The cooperation between Cantel and MT&T Mobility, who are typically competitors, was absolutely remarkable and is to be commended. The radio amateur community along with its communications facilities which included both voice and data capabilities also demonstrated the important role it can play during times of emergency. Coincidentally, about one month before the crash, we had worked with and authorized a transportable UHF emergency radio system for the Red Cross which proved extremely useful to their operations and ability to provide service."

 

IC’s ability to respond to the needs of those affected, be they resolving equipment problems or simply standing by ready to assist, helped ease the difficulty of the tragedy. 

 

1998

Des employés de la Gestion du spectre apportent leur concours suite
à la catastrophe de Swissair

par Jolee Lord
 

On est parfois appelé à se dépasser dans l'exercice de ses fonctions! Des employés d'Industrie Canada ont certes été mis à l'épreuve lorsque l'appareil effectuant le vol 111 de Swissair a sombré au large de la Nouvelle-Écosse, près de Peggy’s Cove.

 

« En cas de catastrophe, notre rôle consiste à suivre de près la situation et à répondre aux demandes de différents organismes de manière à maintenir l'infrastructure de télécommunications, affirme Henry Klain, directeur de district – Spectre pour la Nouvelle-Écosse. Et les demandes de matériel de communications, quoique incontestablement justifiées, étaient légion. »

 

Par exemple, les reporters de la télévision et de la presse écrite ainsi que les réseaux de radio et de télévision de tout le Canada et des États-Unis ont envahi les lieux. Le personnel d'Industrie Canada devait faire en sorte qu'ils puissent utiliser les systèmes de communication existants pour diffuser leurs reportages et que les systèmes transportables des réseaux de radio ne causent pas de brouillage.

 

Il fallait accroître rapidement le matériel de communications sans fil pour que les familles des victimes et qu'une foule d'organismes d'intervention, comme la Croix-Rouge, l'Organisation des mesures d'urgence, l'Association de recherche et sauvetage au sol ainsi que la GRC disposent de téléphones sans fil. Au cours des heures qui ont suivi la catastrophe, MT&T Mobility et Cantel ont doublé leur capacité de téléphonie cellulaire à plusieurs emplacements. En outre, ils ont tous deux offert gratuitement des centaines de combinés téléphoniques cellulaires ainsi que l'accès au réseau.

 

Pour répondre à des demandes supplémentaires, MT&T a largement accru sa capacité de communications terrestres dans toute l'agglomération de Halifax et à Peggy’s Cove.  Au total, plus de 535 lignes terrestres ont été ajoutées. Les compagnies de téléphone n'ont pas tardé à réagir et à augmenter la capacité de l'infrastructure de télécommunications, explique M. Klain. Comme dans toute situation résultant d'une activité accrue et concentrée sur le plan des communications radio, les risques accrus de brouillage, particulièrement pour les services de sécurité et d'intervention d'urgence, constituent l'une des principales préoccupations du Ministère. »   L'équipe d'urgence d'Industrie Canada a donc dû se tenir en état d'alerte et réagir à toute défectuosité concernant le matériel et au problème de brouillage. Pendant plusieurs jours après la catastrophe, le personnel d'intervention d'Industrie Canada a assuré une permanence.

 

Le samedi qui a suivi l'écrasement, les responsables des opérations de sauvetage ont demandé à MT&T de mettre un numéro international sans frais à la disposition des familles des victimes. Il s'agit là d'un service qui est offert couramment en Amérique du Nord, mais qui n'est pas fréquent à l'échelle internationale. Avec l'aide de Michel Milot, gestionnaire des télécommunications d'urgence, le personnel de Halifax a pu régler le problème. Avant la fin de la journée, MT&T et Téléglobe avaient trouvé une solution permettant d'offrir un service sans frais.

 

M. Klain a souligné que les choses se sont très bien passées pour ce qui est des télécommunications : « La remarquable coopération entre Cantel et MT&T Mobility, qui sont des concurrents, est tout à fait digne de mention. Les radios amateurs ainsi que leurs installations de communications voix-données ont montré le rôle important qu'ils peuvent jouer en cas d'urgence. Tout à fait par hasard, environ un mois avant la catastrophe, nous avions utilisé et approuvé pour la Croix-Rouge un système radio d'urgence UHF transportable, qui s'est révélé extrêmement utile pour ses activité et lui a permis d'assurer le service. »

 

De fait, dans cette tragédie, la capacité d'Industrie Canada à répondre aux personnes dans le besoin, qu'il s'agisse de régler des problèmes de matériel ou simplement d'être prêt à venir en aide, a rendu les choses moins difficiles.

 

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