1995
Spectrum Management Tours
Bring Visitors
from All Over the World
by
Claude
Dostaler
To
many of my colleagues in the Radio Spectrum
Branches, I've become famous as the "tour guide". I couldn't begin to count the number of times I've driven to the monitoring stations
in Acton and St-Rémi-deNapierville
or to Niagara Falls on weekends,
with visiting delegations from all
over the world. These "sight-seeing" trips are an integral part of
study tours offered by industry Canada to
foreign administrations who send
(engineer-level) representatives to
learn about this country's
world-leading
experiences in Spectrum
Management.
How does one come to participate
in this type of training?" you might ask. The requests for information sessions or
seminars on Spectrum Management are numerous. They result from the Department's
commitment as a member of the International
Telecommunication Union (ITU) to assist
developing countries, or from private sector organizations
which have a marketing interest in
participating in such projects. For
the most part, the programme works on
a cost recovery basis.
There are benefits resulting from the
programme you might not expect. On various occasions,
many of the graduates have come to Canada's assistance
during intense negotiations
at international meetings of the ITU. As well, these courses have been
instrumental in
obtaining well over $50 million
in private industry contracts
for the provision of Canadian Spectrum Management Technology.
What Do They Learn?
It is recognized that a well managed radio
spectrum will foster economic growth
and set the stage for upcoming new
technologies such as the Information
Highway and personal communication
services, which are making today's
headlines. Each study tour sets out to cover the major elements of
managing the spectrum, but the final
agenda is only officially published on
the last day of the tour, because the programme is adjusted to meet the needs of the participants. Specific topics are
added to focus on issues most
relevant to the participants' respective administrations.
Administering a training
programme for
multicultural groups of varying sizes is definitely
not a 9:00 to 5:00 job. Especially for the Spectrum Management Technology
Transfer and Support Division, with
its permanent
staff of one-me.
Most sponsors insist that
the participants be "taken in charge" while in Canada, which means that, in addition to the
course planning
and delivery, all financial,
accommodation and travel arrangements are the responsibility of the course
director. This starts with greeting the participants as they step off the plane, and includes providing
them with a familiarization tour of the capital city (and
the many ethnic
shops along
Ottawa's Somerset Street), as well as seeing them off on their return home. Can you believe it took
eight trips to the airport for the last group to visit Canada from southeast Asia and African
countries? And
that's on top of all the driving for site visits, which regularly entail a 3,000 km round trip.
The success of the tours
relies heavily on the excellent cooperation received from the many individuals and
organizations
who contribute teaching time to the programme. Whether in the form of
lectures,
demonstrations or site visits to engineering laboratories or monitoring stations, all are proud to share their
knowledge.
I am often asked why I get so personally
involved with my groups. I would have to say that besides "job satisfaction", it
is quite
stimulating to respond to the challenge of communicating and exchanging ideas with people
of such varied background.
In addition to the
government's objective of sharing our expertise in Spectrum Management (in which I
have been
directly involved for the past 26 years), caring for the needs of visitors for
periods of up to
eight weeks has provided many wonderful opportunities for me, my family and colleagues
to experience different cultures. You learn a lot when you have to accommodate a
variety of religions, dietary constraints
(or preferences) and sometimes protocols - e.g. who sits in the front seat of
the van as we travel across southern Ontario could well have an impact on the success of the project. There
is at least one vegetarian in every group and if rice is not available at a
meal, you can be
sure I will hear about it.
Over the five years that I have been
involved in this programme,
my family has had a chance to meet each and every participant in our home, well over 100
visitors in all. This seems to be the highlight of the journey for them as well as
for us. Whether
they experience a first taste of maple syrup during a home cooked meal or just a friendly visit
with people who share the same ideals, this is a part of Canada they'll take home to talk about.
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1995
Les
voyages
d'études
sur la gestion du spectre
attirent des visiteurs du monde entier
par
Claude
Dostaler
Pour
plusieurs de mes
collègues des directions de la gestion du spectre, je suis un
guide
touristique. Je ne saurais dire combien de
fois j'ai accompagné des délégations
étrangères aux centres de contrôle des émissions à Acton
et à
St-Rémi-de-Napierville, ou bien à Niagara
Falls,
les fins de semaine. Ces
« excursions touristiques » font partie intégrante
des voyages d'études qu'Industrie
Canada organisent pour les ingénieurs
d'administrations étrangères afin de
les familiariser avec le savoir-faire du Canada en matière de gestion du spectre, gestion
qui jouit d'une réputation internationale.
Les émissions
radioélectriques
traversent les frontières, et l'utilisation
des radiofréquences
est si grande et variée qu'elle
doit être coordonnée à l'échelle internationale.
Le spectre des radiofréquences est souvent comparé à une autoroute difficile à
emprunter sans un code de la route
approprié. Le Canada gère cette
ressource nationale de façon unique
et efficace. Sa réputation dans ce domaine très spécialisé vaut au
Ministère la visite de nombreux étrangers.
Comment participe-t-on à ce genre de formation ?
De nombreuses demandes portent sur des séances d'information ou
des séminaires. Elles font suite à l'engagement du Ministère à titre de membre de l'Union
internationale des télécommunications
(UIT), à aider les pays en voie
d'industrialisation, ou encore émanent d'organismes du secteur privé qui ont un intérêt commercial dans
ces projets. Le programme fonctionne, en grande partie, selon une formule de recouvrement des
coûts.
Le programme offre des avantages
insoupçonnés. Ainsi, il est souvent
arrivé que des personnes ayant suivi le
cours soient venues à la rescousse du Canada lors de négociations intensives dans le cadre d'assemblées
internationales de l'UIT. De plus, ces cours ont permis au secteur privé canadien
d'obtenir des contrats d'approvisionnement en technologies
de gestion du spectre, d'une valeur
dépassant 50 millions
de dollars.
Qu'apprennent les
participants ?
On sait qu'une saine gestion du spectre des radiofréquences
favorise la croissance économique et pave la voie aux nouvelles technologies,
par exemple l'autoroute de l'information et les services de communications
personnelles, technologies d'actualité. Chaque voyage d'études est conçu pour
traiter des principaux éléments de la gestion du spectre, mais le programme
définitif n'est publié officiellement que le dernier jour du voyage, ayant été
constamment modifié pour répondre aux besoins des participants. Sont ajoutés à
la liste des sujets traités ceux qui sont les plus pertinents aux
administrations respectives des participants.
L'administration d'un programme de formation
destiné à des petits ou à des grands groupes de diverses cultures n'est certes
pas un travail de neuf à cinq ... sûrement pas pour la Division du transfert et
du soutien de la technologie de la
gestion du spectre et son seul employé permanent
- moi-même.
Les parrains s'attendent généralement à ce que l'on s'occupe
des participants durant leur séjour au Canada, ce qui signifie que, en plus de
planifier et de donner le cours, le directeur doit prendre toutes les
dispositions nécessaires pour les questions
financières, l'hébergement et
les déplacements. Il s'agit notamment
d'accueillir les participants à l'aéroport et de les y raccompagner à la fin de
leur séjour, ainsi que de leur faire visiter la capitale nationale (et les
nombreux magasins de spécialités ethniques qui bordent la rue Somerset).
Croiriez-vous qu'il m'a fallu huit voyages à l'aéroport pour accueillir le
dernier groupe en provenance de l'Asie du Sud-Est et de l'Afrique ? Sans compter
tous les trajets en voiture pour se rendre aux divers emplacements, trajets qui
représentent souvent 3 000 km aller-retour.
La réussite des voyages d'études dépend largement de la
collaboration des nombreux individus et organismes qui consacrent du temps à
l'enseignement. Qu'ils donnent une conférence, présentent un exposé ou encore
fassent visiter un laboratoire technique ou un centre de
contrôle des émissions, tous sont heureux de transmettre leurs connaissances.
Je tire
personnellement grande satisfaction de mon
travail; les échanges avec toutes ces personnes aux antécédents différents me
passionnent. Je suis heureux de pouvoir partager mes compétences (acquises
pendant 26 ans) et celles de mes collègues, et de pouvoir ainsi contribuer à
l'objectif du gouvernement. Par la même occasion, veiller aux besoins des
visiteurs pendant leur séjour - qui peut durer jusqu'à huit semaines - me donne,
ainsi qu'à ma famille et à mes collègues, des occasions exceptionnelles de connaître d'autres
cultures. Les différences de croyances religieuses, de goûts alimentaires et
de protocole sont sources d'apprentissage. Le simple choix de la personne qui
prend place à l'avant de la voiture peut influer sur la réussite d'un projet,
autant qu'un menu ne répondant pas aux besoins du végétarien du groupe !
Depuis que je participe à ce programme, voilà déjà cinq ans, ma
famille a accueilli chacun des participants, une centaine au moins. Il semble
que ce soit là le clou de leur séjour, tout comme ce l'est pour nous. Qu'il
s'agisse d'un repas à la maison, où ils goûtent pour la première fois au sirop
d'érable, ou d'une visite amicale chez des personnes qui ont des intérêts
communs aux leurs, voilà des souvenirs du Canada dont ils voudront sûrement
parler une fois de retour chez eux.
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