(French text follows English text  -  Texte en français suit le texte en anglais)

1988

Department earns a piece of the sky

by Liz Edwards

 

A Department-led team of experts helped ensure Canada's access to the important geostationary orbit (GSO) at an international space conference.

 

The team participated in the six-week International Telecommunication Union (ITU) conference in Geneva, Switzerland, August 29 to October 6. Delegates from around the world negotiated an agreement guaranteeing all ITU member countries access to the GSO - the orbit used by most satellites.

 

Satellites using this orbit are located approximately 37,000 kilometres above the equator. Because they revolve at the same speed as the earth rotates, they remain in a fixed position over a specific geographic location. Domestic geostationary-satellites, such as the Anik C and D series operated by Telesat Canada are used to relay telephone, data, and TV signals from one part of the country to another.

 

"Canada had important goals for this conference," says Janis Doran, a policy analyst with DGIR who was a member of the delegation, "and we were completely successful in achieving them. We now can meet our communications needs into the twenty-first century."

 

The ITU, the United Nations agency responsible for the international regulation of satellites, held an initial conference in 1985 to determine a set of guidelines and principles that would give fair access to a rapidly filling orbit.

 

"Until then, access to the orbit was entirely based on a 'first-come first-served' basis," says Doran. "Developing countries were concerned that by the time they were ready to launch their own domestic satellites, access to the GSO might be difficult."

 

Delegates at the 1988 conference agreed on two methods to implement the principles agreed to in 1985. One method is an allotment plan to determine where future satellites using specific radio bands or frequencies will be placed. The other method adopts regulations for existing and future satellites using conventional bands in a defined range of frequencies.

 

Fifteen delegates of the 23­member Canadian group were Department employees. Headed by Gaby Warren, the Director General of the International Relations Branch, the Delegation was composed of specialists from DGIR, DGRR, DGEP, DGTP, DGIE and DGBR. Other members were private-sector specialists from Telesat, Telecom Canada, Teleglobe and the CBC.

 

"Canadians were involved in every aspect of this conference," says Doran. "We played a very strong role in creating a system that guarantees fair access to the GSO and - while protecting our national interests - in ensuring a successful conclusion for the conference."

 

Under the terms of the allotment plan, at least one orbital position is reserved for each of the 166 ITU member countries. It also gives each country the required radio frequencies for a national satellite for domestic communications services such as television and radio.

 

To achieve Canada's national coverage, three orbit positions were identified for Canada in the allotment plan. They will complement the four conventional frequency band space locations reserved for Canada under the recently signed Canada­United States-Mexico trilateral orbit arrangement.

 

In addition, Canada secured a fourth satellite position intended for MSAT, to be launched in late 1992.

 

Canada will have no trouble meeting its communication needs in the twenty-first century, thanks to the efforts of the Canadian delegation at the International Telecommunication Union (ITU) conference in Geneva, Switzerland. Members of the delegation included: front row (left to right) Vishnu Sahay (DGEP), Monique DuCharme (assistant to the delegation), Veena Rawat (DGEP), Janis Doran (DGIR), Gaby Warren (DGIR), Bahman Azarbar (Telesat), Irena Streibl (DGIE), Ken Lam (Telecom Canada), Ron Amero (DGRR), Wayne Longman (DGTP) and Ali Shoamanesh (Telesat). Back row (left to right) are: John Chang (DGEP), Karl Hamtak (Teleglobe), Don McKay (DGRR), Bruce Gracie (DGIR), Brian Mitani (Teleglobe), Ralph Zeitoun (DGBR), Rob Gordon (ADMSM), Ed DuCharme (DGRR), Art Carew (DGRR), Piers Stainforth (External Affairs) and Bob Bowen (DGTP). Missing from the photo are: Gérald Chouinard (DGBT), François Conway (CBC), Ram Jakhu (McGill University), Alex Sophianopoulos (Telecom Canada) and Don Weese (Telesat).

 

1988

Le Ministère gagne son coin de ciel

par Liz Edwards

 

Lors d'une conférence internationale sur les services spatiaux, une équipe de spécialistes dirigée par le Ministère a contribué à garantir au Canada l'accès à l'importante orbite géostationnaire.

 

L'équipe participait à la Conférence de six semaines de l'Union internationale des télécommunications (UIT) à Genève, en Suisse, du 29 août au 6 octobre. Des délégués venant de partout à travers le monde ont négocié une entente garantissant à tous les pays membres de l'UIT l'accès à l'orbite géostationnaire, utilisée par la plupart des satellites.

 

Les satellites géostationnaires sont situés à environ 37 000 kilomètres au-dessus de l'équateur. Parce qu'ils avancent à la même vitesse que celle de la rotation de la Terre, ils demeurent au même endroit par rapport à un point géographique donné. Les satellites géostationnaires, comme Anik C et Anik D, exploités par Télésat Canada, servent à retransmettre d'une région du pays à une autre les signaux téléphoniques, de données et de télévision.

 

« Le Canada s'était fixé d'importants objectifs en vue de cette conférence, déclare Janis Doran, une analyste des politiques de la DGIR et membre de la délégation. Nous avons réussi à les atteindre. Nous pouvons maintenant répondre à nos besoins en communication pour le XXIe siècle. »

 

L'UIT, l'organisme des Nations Unies responsable de la réglementation internationale des services de télécommunications, a tenu une première conférence en 1985 afin d'énoncer un ensemble de lignes directrices et de principes garantissant l'accès équitable à une orbite de plus en plus fréquentée.

 

« Avant cette conférence, l'accès à l'orbite dépendait entièrement du principe « premier arrivé, premier servi », d'ajouter Janis Doran. Les pays en voie de développement craignaient qu'au moment où ils allaient être prêts à lancer leurs propres satellites, il leur serait difficile d'accéder à l'orbite géostationnaire. »

 

Les délégués à la conférence de 1988 ont convenu de deux méthodes d'application des principes adoptés en 1985. La première a pour objet un plan d'allotissement déterminant la place qu'occuperont les futurs satellites employant des bandes radio ou des fréquences particulières. L'autre méthode prévoit des règlements pour les satellites actuels et futurs employant des bandes courantes, à l'intérieur d'une gamme de fréquences bien définie.

 

Quinze des 23 délégués du groupe canadien sont au service du Ministère. Dirigée par GabyWarren, directeur général des Relations internationales (DGIR), la délégation comptait des représentants de cinq directions générales (DGIR, DGRR, DGEP, DGTP, DGIE, DGBR). Les autres membres étaient des spécialistes du secteur privé provenant de Télésat, Telecom Canada, Téléglobe et Radio-Canada.

 

Selon Janis Doran, les Canadiens ont participé à tous les aspects de la conférence. « Nous avons joué un rôle prépondérant dans la création d'un système qui garantit de façon équitable l'accès à l'orbite géostationnaire et, tout en protégeant les intérêts de notre pays, nous avons voulu assurer le succès de la conférence. »

 

Selon les termes du plan d'allotissement, les 166 pays membres de l'UIT se voient réserver chacun au moins un point de l'orbite géostationnaire. Le plan prévoit aussi pour chaque pays les fréquences radio nécessaires à un satellite servant aux communications national.,, par exemple pour la radio et la télévision.

 

Le plan réserve au Canada trois positions orbitales pour répondre aux besoins du pays. Ces positions permettront de complémenter les quatre positions déjà consenties au Canada pour les satellites utilisant des bandes de fréquences classiques, en vertu de l'accord de partage de l'orbite récemment ratifié par le Canada, les États­Unis et le Mexique.

De plus, le Canada a obtenu une 4e position destinée à l'exploitation du satellite MSAT, dont le lancement est prévu pour la fin de 1992.

 

Le Canada n'aura aucun mal à répondre à ses besoins en communications pour le vingt et XXIe siècle, grâce aux efforts de la délégation canadienne à la conférence de l'Union internationale des télécommunications (UIT) à Genève, en Suisse. La délégation se composait notamment de : première rangée (de gauche à droite) Vishnu Sahay (DGEP), Monique DuCharme (adjointe de la délégation), Veena Rawat (DGEP), Janis Doran (DGIR), Gaby Warren (DGIR), Bahman Azarbar (Télésat), Irena Streibl (DGIE), Ken Lam (Télécom), Ron Amero (DGRR), Wayne Longman (DGTP) et Ali Shoamanesh (Télésat). Debout (de gauche à droite) : John Chang (DGEP), Karl Hamtak (Téléglobe), Don McKay (DGRR), Bruce Gracie (DGIR), Brian Mitani (Téléglobe), Ralph Zeitoun (DGBR), Rob Gordon (ADMSM), Ed DuCharme (DGRR), Art Carew (DGRR), Piers Stainforth (Affaires extérieures) et Bob Bowen (DGTP). Ne paraissent pas sur la photo: Gérald Chouinard (DGBT), François Conway (Radio-Canada), Ram Jakhu (Université McGill), Alex Sophianopoulos (Télécom) et Don Weese (Télésat).

 

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