1987

A "spectrum" of responsibilities

for Rob Gordon

1987

Le « spectre » des responsabilités

de Rob Gordon

Rob Gordon

Each year, millions of Canadians approach the Department of Communications seeking to expand and improve their ability to communicate - on the airwaves with the help of radio or through artistic and cultural expression. Responding to this public demand, creatively and efficiently, is the responsibility of Rob Gordon, the Assistant Deputy Minister, Spectrum Management and Regional Operations.

 

As manager of both the technically complex radio frequency spectrum and a network of 43 departmental offices across Canada, he is, in fact, the one responsible for the activities and people who are the public face of Communications Canada to Canadians across Canada.

 

An Engineering graduate of the University of Toronto and ADM for four years, Gordon entered public service in 1965 with the Department of Industry. Moving to Treasury Board, he worked as a Program Officer before becoming Executive Assistant to the Secretary. His subsequent assignments included Director General of Federal­Provincial Relations for the Department of Communications; Director General, Education Support, for the Secretary of State; and Director of Operations, Economic and Regional Development Policy Secretariat, in the Privy Council Office.

 

Effective management of the radio spectrum ensures that all Canadians who wish to benefit from the power of radio communications can do so with maximum ease and a minimum of interference. It is an effort that is the result of many tasks performed by dedicated staff both in Ottawa and across the country.

 

Gordon compares management of the airwaves by DOC to Transport Canada's task of managing the airways. Routes, altitudes and navigational procedures must be specified to ensure safety in the skies. So, too, rules and regulations that govern radio use are continually developed and revised. Frequencies are assigned, stations licensed and operators tested, equipment standards are established and rules enforced - all to maintain that high quality of spectrum for which Canada is well respected and to prevent the airwaves from becoming a "Tower of Babel." When interference does occur, whether it is to radio or TV reception or to a descending aircraft, an investigation is launched and the issue resolved.

 

Just how remarkable this management effort is can be appreciated when one learns that well over one million licensed radio stations operate in Canada, in a virtually interference-free environment, alongside some 2,800 TV and radio stations and millions of appliances that rely on radio waves to open garage doors and make telephone calls.

 

Gordon sees his responsibility for maintaining the health and vigor of regional operations as "one of the great parts of my job." Despite the rigorous schedule that it involves, he makes a point of visiting not only the five regional offices on a regular basis but also the many district offices as well. "it is essential that I hear directly what people in all parts of Canada have to say. District office staff serve a critical function in their daily contact with Canadians for whom DOC programs and services are ultimately intended. "

 

To facilitate this contact, Gordon, last year, convened a meeting of 29 district managers. "It was a great success," says Gordon, "an opportunity for managers from B.C., for instance, to talk to those from Newfoundland; to see that they shared similar problems and that they could develop new solutions."

 

 "There isn't a lot of formality with our people," he remarks. "We foster the capacity to make difficult decisions with confidence. People who do that well are extremely valuable to the Department and that, of course, makes my job much easier."

 

Chaque année, des millions de Canadiens et Canadiennes s'adressent à Communications Canada dans le but d'étendre et d'améliorer leur capacité de communiquer, soit au moyen des ondes à l'aide de la radio, soit par l'entremise de l'expression artistique et culturelle. Répondre à cette demande populaire avec imagination et efficacité, c'est la responsabilité de Rob Gordon, sous-ministre adjoint de la Gestion du spectre et des opérations régionales.

 

À titre de gestionnaire à la fois du spectre techniquement complexe des radiofréquences et d'un réseau de 43 bureaux du Ministère dans tout le Canada, M. Gordon est en fait le premier responsable des activités et des personnes qui assurent, pour l'ensemble de la population canadienne, la visibilité du Ministère.

Ingénieur diplômé de l'Université de Toronto et sous-ministre adjoint depuis quatre ans, Rob Gordon est arrivé dans la Fonction publique en 1965 au ministère de l'industrie. Il est ensuite passé au Conseil du Trésor, où il a d'abord travaillé à titre d'agent de programmes, avant de devenir chef de cabinet du Secrétaire. Il a par la suite occupé les postes de directeur général des relations fédérales-provinciales pour Communications Canada, de directeur général de l'Aide à l'éducation au Secrétariat d'État, et de directeur des opérations au Secrétariat de la politique sur le développement économique et régional, au Bureau du Conseil privé.

 

La bonne gestion du spectre radio est nécessaire pour que tous ceux qui désirent tirer parti de la puissance des moyens de radiocommunications puissent le faire avec la plus grande facilitée et le minimum de « brouillage ». Il s'agit d'une initiative vers laquelle convergent de nombreuses tâches exécutées par du personnel dévoué tant à Ottawa que dans tout le pays. Rob Gordon compare la gestion des ondes par le Ministère à la tâche de gestion des routes aériennes par Transports Canada. Il faut déterminer les itinéraires, les altitudes et les procédures de navigation pour assurer la sécurité dans le ciel.

 

II en va de même pour la réglementation concernant l'usage de la radio elle est sans cesse perfectionnée et révisée. Les fréquences sont attribuées, les stations acquièrent des licences et les opérateurs sont testés, les normes d'équipement sont établies et la réglementation est appliquée. Tout cela afin de maintenir la haute qualité du spectre pour laquelle le Canada est réputé, et pour empêcher que les ondes ne deviennent une « tour de Babel ». Dès qu'il y a du brouillage, que ce soit dans la réception radio ou télévision ou dans le cas d'un avion qui s'apprête à atterrir, une enquête est déclenchée et le problème est résolu.

 

On peut se rendre compte à quel point la tâche de gestion est immense quand on sait qu'il y a plus d'un million de stations radio titulaires d'une licence au Canada, dans un milieu où, à toutes fins utiles, le brouillage est inexistant. De plus, quelque 2 800 stations de télévision et de radio ainsi que des millions de dispositifs - dont les ouvre-portes de garage et les appareils téléphoniques - fonctionnent sur ondes radio.

 

Pour ce qui est de ses responsabilités dans le bon fonctionnement et la vigueur des opérations régionales, Rob Gordon estime qu'il s'agit là de l'une de ses tâches les plus enthousiasmantes. En dépit de l'horaire rigoureux qu'il doit s'imposer, il se fait une obligation de se rendre périodiquement non seulement dans les cinq bureaux régionaux, mais aussi dans les nombreux bureaux de district. « Il est essentiel que je sache de première main ce que les gens de toutes les parties du Canada ont à dire. Les employés des bureaux de district jouent un rôle vital du fait qu'ils sont en contact quotidien avec les Canadiens et Canadiennes à qui les programmes et services du Ministère sont finalement destinés. »

 

Pour faciliter de tels contacts, Rob Gordon a convoqué l'an dernier une réunion des 29 gestionnaires de district. « Ce fut un immense succès » affirme-t­il. « L'occasion, par exemple, pour les gestionnaires de la C.-B. de s'entretenir avec ceux de Terre-Neuve, de constater qu'ils partagent des problèmes sem­blables et d'imaginer de nouvelles solutions. »

 

« Il y a très peu de formalités chez nous, fait-il observer. Nous encourageons les gens à prendre des décisions difficiles avec confiance. Ceux qui agissent ainsi sont très précieux pour le Ministère, ce qui rend évidemment ma tâche beaucoup plus facile. »