1980
Keeping the weights and measures
of
telecommunications honest

Steve Curley
measures receiver radiation
from a GRS unit undergoing
type-approval testing
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The Department of Consumer and Corporate
Affairs has a weights and measures division to keep Canada's metres, litres and
grams honest.
The Department
of Communications (DOC), too, has its lab team - measurement experts whose
functions encompass what Ken Holt, manager of the Telecommunications
Engineering Laboratory, terms "keeping the weights and measures of
telecommunications honest."
Resembling an unpretentious,
early-1960s elementary school situated on 30 acres of land off Clyde Avenue in
Ottawa's West End, the single-storey lab houses a staff of twenty-six.
The lab's job is to provide the
practical engineering and technical lab support needed for DOC's spectrum
management responsibilities.
The lab's major activities include:
testing, on request or for audit purposes, of all types of radio communications
equipment required to have DOC type-approval for use in Canada; certification
testing of devices for attachment to telephone networks under DOC's terminal
attachment program; and calibration and repair of the sophisticated receivers,
frequency counters, spectrum analyzers and similar equipment used by DOC field
engineers and inspectors coast-tocoast.
To perform these tasks, the lab maintains modern test and
measurement equipment of its own, keeps in touch with the communications,
broadcasting and electronics industries on equipment standards matters and
assists in keeping DOC technical standards and testing methods up-to-date.
Canadian use of the radio spectrum continues to grow.
Broadcast, commercial land mobile, general radio service, amateur and other
transmitters are making the electromagnetic environment more and more "alive".
As this trend continues, the task of ensuring that all new and existing radio
users can continue to use the spectrum without interfering with one another
becomes more complex.
At the same time, microprocessors are running everything from
computers to wristwatches. And the number of consumer and industrial devices
and processes using microelectronic components is growing.
Such devices can be highly
susceptible to radio frequency (RF) interference. Special care must be taken in
the design of these devices to ensure adequate immunity to interference.
A little-known fact is that these devices can also emit interference of their
own into the spectrum used for radio communications.
These trends are a challenge and
a promise of changes to come in the laboratory's workload.
The lab has a program underway to develop methods for testing electronic
home entertainment devices, to determine their levels of immunity from RF
interference. Work is underway in international forums to develop voluntary
standards in this area. But there has been increasing pressure for the
department to provide leadership in the development of EMC (electro
magnetic compatibility) standards
for home entertainment electronics of all kinds. As in medicine, prevention is better than cure in the RF
interference business.
The department must also keep track of increasing spectrum use, to maintain
effective, interference-free licensing of radio services. The laboratory
supports this by maintaining and operating monitoring equipment to measure use
of the spectrum in crowded areas of the country as an integral part of DOC's
spectrum management system.
On another front, the lab's experts are available to help district or
regional office personnel solve interference or electromagnetic compatibility
problems that overtax DOC field resources.
For example, a newspaper recently wanted to know - in advance - whether a
nearby marine radar installation would play havoc with its planned
milliondollar computer system. Regional staff, with assistance from the lab,
took measurements enabling the newspaper to specify the RF levels that its new
system must withstand at the site.
The Clyde Avenue laboratory is also the nerve centre for a national
monitoring, information-processing and dissemination program that serves the
essential needs of federal government communications, as well as providing
broadcasters, universities and co-operating international bodies with
information on the state of the ionosphere. The lab processes and distributes
information from the Department's ground ionospheric sounders at Ashton,
Ontario; Resolute, N.W.T.; and Churchill, Manitoba.

1980
Jamais deux poids, deux mesures

Steve Curley
mesure le rayonnement à la réception émanant d'un poste SRG
au cours d'un essai d'homologation
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La division des
poids et mesures du ministère de la
Consommation et des Corporations veille à
l'usage correct des mètres, des litres
et des grammes.
Le ministère des Communications
possède, lui aussi, une équipe
de techniciens, experts en mesures,
qui « veille à l'usage des poids et
mesures dans le domaine des télécommunications
», rapporte
M. Ken
Holt, gestionnaire du
laboratoire technique des
télécommunications.
Ce laboratoire, qui emploie 26
personnes, occupe un immeuble sans
prétention d'un étage, dont l'aspect
évoque une école élémentaire du
début des années 60. Il est situé
sur un terrain de12
hectares en
banlieue ouest d'Ottawa.
Le laboratoire
assure
les
services techniques
utilitaires
et de
soutien
en
laboratoire dont le Ministère
a
besoin
pour
s'acquitter
de
ses responsabilités dans le domaine de
la
gestion
du spectre.
Les tâches principales
du
laboratoire
sont notamment :
l'essai, sur
demande ou
pour
vérification,
de tous les types de matériel de communication radio dont
l'utilisation au Canada doit être autorisée par le Ministère; l'homologation des
appareils destinés à être raccordés aux réseaux téléphoniques dans le cadre du
programme de raccordement de matériel terminal du Ministère; l'étalonnage et la
réparation de récepteurs, de compteurs de fréquence, d'analyseurs du spectre
perfectionnés et d'équipement similaire utilisés par les ingénieurs et les
inspecteurs du Ministère d'un océan à l'autre.
Pour s'acquitter de ces tâches, le laboratoire entretient son
propre équipement moderne d'essai et de mesure, discute des normes concernant le
matériel radio avec l'industrie des communications, de la radiodiffusion et de
l'électronique et participe à la mise à jour des normes techniques et des
méthodes d'essai du Ministère.
« Ca bouge » de plus en plus dans le
secteur électromagnétique, sous l'influence des radiodiffuseurs, des
utilisateurs du service mobile terrestre commercial, des SRGistes, des
radioamateurs et des autres utilisateurs des radiocommunications. L'utilisation
accrue du spectre des fréquences radio fait qu'il devient de plus en plus
difficile de garantir un accès au spectre libre de brouillage.
De même, les microprocesseurs dominent partout, depuis
l'ordinateur jusqu'au bracelet-montre. Et le nombre d'appareils contenant des
pièces microélectroniques ne cesse de croître.
Ces appareils sont très sensibles au brouillage provenant des
hautes fréquences (HF) des émetteurs. La conception du matériel doit donc
assurer une imperméabilité adéquate au brouillage. Fait trop peu connu
cependant, ces appareils peuvent, à leur tour, brouiller les fréquences
utilisées pour les radiocommunications.
Ces tendances non seulement présentent un défi mais elles permettent
d'entrevoir un accroissement du volume de travail du laboratoire.
Le laboratoire a déjà mis en oeuvre un
programme visant à élaborer les normes et les méthodes d'essai des jeux
électroniques à domicile, afin de déterminer leur niveau d'imperméabilité au
brouillage de HF. Les instances internationales ont déjà entrepris de définir
des normes volontaires en ce domaine. Toutefois, le Ministère a subi des
pressions accrues pour montrer la voie dans la mise en place de normes de
compatibilité électromagnétique pour les jeux électroniques à domicile. L'adage
« mieux vaut prévenir que guérir » s'applique aussi au domaine du brouillage de
HF.
Le Ministère doit tenir compte de l'utilisation accrue du
spectre s'il veut maintenir un système efficace de délivrance de licences de
radio et assurer des communications imperméables au
brouillage. Pour ce faire, le laboratoire assure l'entretien et le
fonctionnement d'un matériel de surveillance pour mesurer l'utilisation du
spectre dans les secteurs congestionnés.
De même, les experts du laboratoire sont à la disposition du
personnel des bureaux de district ou régionaux qui a besoin d'aide pour
éclaircir les problèmes posés par le brouillage ou la compatibilité
électromagnétique qui dépassent les ressources locales du Ministère.
Ainsi, un journal
voulait s'assurer qu'une installation de radar maritime des environs ne nuirait
pas au fonctionnement d'un système informatique d'une valeur d'un million de
dollars qu'il prévoyait installer. Le personnel du bureau régional, avec l'aide
du laboratoire, prit donc les mesures nécessaires qui permirent de déterminer
les niveaux de rayonnement radioélectrique auxquels le nouveau système du
journal devait résister, à l'endroit projeté.
Le laboratoire de l'avenue Clyde est
aussi le centre nerveux du programme national de contrôle, de traitement et de
diffusion de l'information qui subvient aux besoins essentiels des
communications gouvernementales, et qui fournit également aux radiodiffuseurs,
aux universités et aux organismes internationaux de coopération les
renseignements voulus sur l'état de l'ionosphère. Le laboratoire traite et
diffuse l'information à partir des stations au sol de sondage ionosphérique.
Celles-ci relèvent du Ministère et sont situées à Ashton (Ontario),
Resolute (T.N-O.) et Churchill
(Manitoba).
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