Radio
waves don't report into Customs on their way across an international border.
This makes for some unusual problems for Canadian spectrum managers in areas
close to the United States border.
We at the Windsor district office of the Department of Communications have
some added wrinkles to deal with. We're located in a city of 200,000 people,
surrounded on three sides by Detroit, a city of almost 5 million. About 5,000
Canadians cross the Detroit River-known as America's fourth coastline-every day
to work in Detroit.
Being so close to the fifth largest city in the United States means a crowded
radio spectrum. Within 50 miles of Windsor-Detroit, there are in both countries
some 500,000 licensed radio stations of all types.
To get some idea of the problem, consider that even a low-power piece of
radio equipment has potential for causing interference across the international
boundary. A VHF (very high frequency) walkie-talkie, emitting one or two watts
power and used at ground level, can be heard up to threequarters of a mile away
on the other side of the river.
Co-operation between DOC Windsor and our counterparts in the Federal
Communications Commission (FCC) field office in Detroit has always been good.
Our duties are much the same. The Windsor office staff of seven (the district
manager, four radio inspectors and two support staff), enforces radio
regulations, inspects radio stations and tests candidates for certificates of
proficiency in radio. But, in addition, DOC staff carry out system analyses,
including EMC or electromagnetic compatibility studies, and authorize most types
of radio station.
When Secret Service staff arrived in Detroit one day before a visit by a high
ranking U.S. official, they found that signals from Canada were blocking their
communications channel.
On investigation, the Windsor office found that a private commercial radio
station in Canada was legally operating 150 mobile units on the frequency. The
licensee and this office arranged for the system to operate on an emergencyonly
basis for the duration of the visit.
On another occasion, the Canadian Coast Guard station at Sarnia reported that
their marine radio channel 27 was experiencing interference from an unknown
source. This was later identified by the Windsor office as a municipal radio
transmitter across Lake Erie in Toledo, Ohio which was emitting spurious
signals.
Within one hour of notifying the FCC Detroit of interference affecting our
safety service, the offending transmitter was off the air.
The maritime mobile distress and calling channel is another area of potential
trouble. It is particularly congested because of heavy commercial shipping
passing through the Detroit River. In addition, there are 10,500 licensed radio
operators with pleasure craft in the vicinity, 95 per cent of which are
registered in the U.S.
Congestion on distress and calling frequencies is a common problem in
shipping centres and one that is of growing concern to spectrum managers. Thanks
to a joint DOC-FCC program, congestion on Channel 16, the distress and calling
frequency, has been reduced.
One of the few cases in which we had advance notice of major radio
communications problems was the recent U.S. Republican Party convention held in
Detroit July 14 to 18, 1980. Plans for the convention had officials on both
sides of the border braced for an influx of about 20,000 people connected with
the conventiondelegates, candidates, newsmen, and their families.
All nominees and many delegates used their own radio communications systems
during the gathering. The three major U.S. television networks and independent
radio and TV broadcasters were in Detroit with vast amounts of equipment.
Thanks in large part to advance planning by DOC and the FCC, the convention
activities produced only one minor case of interference.
Mr.
Ribee, Windsor district
manager, has been with DOC and its predecessor, the Department of
Transport, since 1957. His staff
include Paul Gryn, Willie Schauer,
Susan Sebastian, Joyce Sullivan, Ron Taggart, and Marilyn McWilliams.
|
Les ondes radioélectriques ne passent pas à la douane
lorsqu'elles franchissent une frontière, ce qui n'est pas sans poser des
problèmes, plutôt inhabituels, aux gestionnaires du spectre des bureaux du
ministère des Communications situés près de la frontière américaine.
C'est notamment le cas au bureau de district de Windsor, où
nous avons plus que notre part de problèmes à régler. La ville de Windsor compte
200 000 habitants et, de trois côtés, elle fait face à Détroit, dont la
population est de près de 5 millions d'habitants. Tous les jours, quelque 5 000
Canadiens traversent la rivière de Détroit - reconnue comme le quatrième
littoral des États-Unis - pour aller travailler à Détroit.
Du fait de la proximité de cette grande ville, la cinquième
en importance aux États-Unis, l'encombrement du spectre des fréquences
radioélectriques dans cette région est particulièrement prononcé. De part et
d'autre de la frontière, dans un rayon de moins de 50 milles de ces villes
jumelles, on trouve quelque 500 000 stations radio autorisées de tous genres.
Pour mieux comprendre le problème, songez que même un
appareil radio de faible puissance peut causer du brouillage de l'autre côté de
la frontière. Un simple walkie-talkie THF (très haute fréquence) d'une puissance
de 1 ou 2 W, utilisé au sol, peut être entendu jusqu'à trois quarts de mille
au-delà de la rivière.
Heureusement, le bureau de district du Ministère à Windsor et
le bureau de la Federal Communications Commission (FCC) de Détroit ont toujours
collaboré étroitement.
Les deux bureaux assument des fonctions assez similaires. Les
sept employés du bureau de Windsor (le gestionnaire de district, quatre
inspecteurs radio et deux employés de soutien) veillent à l'application des
règlements qui régissent la radio, inspectent les stations radio et font passer
les examens aux candidats désireux d'obtenir divers certificats d'opérateur
radio. Mais ils effectuent également des analyses de systèmes, au nombre
desquelles figurent des études de compatibilité électromagnétique (CEM), et ils
accordent, pour la plupart des stations radio, des autorisations, fonctions que
n'endosse pas le bureau de la FCC.
Les quelques exemples suivants serviront à illustrer
certaines des situations particulières qui peuvent se présenter.
Lorsque des représentants des services secrets sont venus à
Détroit, un jour avant l'arrivée d'un dignitaire américain, pour y préparer sa
visite, ils ont découvert que des signaux, en provenance du Canada, bloquaient
leur voie de communication. Après enquête, le bureau de Windsor a constaté
qu'une station radio commerciale privée exploitait, en toute légitimité, 150
postes mobiles dans la bande de fréquences visée. Le titulaire de la licence et
le bureau de district se sont donc entendus pour que le système ne soit utilisé,
pendant le séjour du dignitaire, qu'en cas d'urgence.
A un autre moment, la garde côtière canadienne de Sarnia a
signalé que ses communications dans la voie 27 de la bande du service maritime
étaient brouillées par des signaux provenant d'une source inconnue. Le bureau de
Windsor devait, par la suite, apprendre que le brouillage était causé par des
signaux parasites provenant, au-delà du lac Erie, d'une station radio du service
municipal de Toledo (Ohio). Le bureau de la FCC de Détroit fut avisé du
brouillage causé au service canadien de sécurité et, en moins d'une heure, la
station en faute s'était retirée des ondes.
Les fréquences de détresse et d'appel du service mobile
maritime constituent également une source de difficultés. Ces fréquences sont
particulièrement encombrées, en raison du grand nombre de navires commerciaux
qui empruntent la rivière de Détroit. De plus, la région compte 10 500
opérateurs radio autorisés, propriétaires d'embarcations de plaisance, dont 95 %
sont immatriculées aux États-Unis.
L'encombrement des fréquences de détresse et d'appel dans la
voie 16 est un problème courant, dans les centres de navigation, qui préoccupe
de plus en plus les gestionnaires du spectre. Grâce à un programme conjoint du
Ministère et de la FCC, l'encombrement y est maintenant réduit.
La convention du parti républicain, qui s'est tenue à Détroit
du 14 au 18 juillet, constitue l'une des rares occasions où le bureau de Windsor
a pu être averti à l'avance des importants problèmes de radiocommunications
auxquels il faudrait faire face. De part et d'autre de la frontière, on se
préparait à recevoir un afflux d'environ 20 000 visiteurs venus y
assister, c'est-à-dire des délégués, des candidats et des journalistes, ainsi que leurs familles.
Pendant la convention, tous les candidats et bon nombre de
délégués ont utilisé leurs propres systèmes de radiocommunication. En outre,
les trois principaux réseaux de télévision des EtatsUnis, ainsi que des
radiodiffuseurs et télédiffuseurs indépendants, étaient sur les lieux et y
avaient installé une quantité imposante de matériel.
Grâce, en grande partie, à la planification préliminaire
qui avait été faite par le Ministère et par la FCC, la convention a pu bien se
dérouler, et n'a eu à déplorer qu'un seul cas, de moindre importance, de
brouillage.
M. Ribee, le gestionnaire du district de
Windsor, est à l'emploi du Ministère (et du
ministère des Transports qui l'a précédé) depuis 1957. Au nombre du
personnel qui forment ce bureau figurent Paul Gryn, Willie
Schauer,
Susan Sebastian, Joyce Sullivan,
Ron Taggart et Marilyn McWilliams.
|