1976
Between Friends
As
radio communications do not
recognize national borders, nations must share and co-ordinate use of the
radio frequency spectrum.
Most of Canada's co-ordination activities
involve the U.S. Since the signing of an Oct. 24, 1962, agreement between
the two countries, all frequencies in bands covered by the agreement and
above 30 megahertz assigned by Canada and the U.S. to users within 120 km
of the border must be co-ordinated with the other country. The majority of
these frequency referrals concern stations in land mobile systems.
In Canada, co-ordination of frequencies is
primarily the job of the Department of Communications. In the U.S., four
agencies are involved: the Federal Communications Commission, the
Interdepartmental Radio Advisory Committee, the Joint
Chiefs of Staff and the Federal Aviation Administration.
When one country proposes to assign a
frequency, it sends a coordination letter to the other country. The
letter contains information on the technical parameters of the proposed
frequency assignments so the other administration can evaluate the
possibility of interference to existing systems or stations.
In the first half of 1976, Canada sent
2,014 co-ordination letters to the U.S. and received 1,720 such letters
from the U.S. For the same period in 1975, Canada sent 1,933
co-ordination letters to the U.S. and received 1,347 from the U.S.
Each letter proposed that one or more
frequencies be assigned within 120 km of the Canada - U.S. border and
gave the recipient country a chance to evaluate the likelihood of
interference being caused to its cochannel or adjacent channel users.
Officials in the Frequency Assignment and
Licensing Division check proposals from the U.S. agencies against lists
of existing Canadian assignments. In cases where compatibility studies
indicate interference would result, the U.S. agency involved is advised
and usually the agency selects alternate frequencies for consideration
by Canada. In some instances when interference is anticipated, the
applicant may be asked to set up equipment in keeping with the
technical parameters proposed so onthe-air tests may be conducted. A
transmission schedule is then worked out between the U.S., Canada and
those stations that may be affected by the applicant's transmission.
If there is no interference, the
department gives its approval to the American assignment. "If there is
interference," said Al Heavenor, the department's chief of Frequency
Assignments, "the proposed systems could be redesigned - the antennas
of the base station could be lowered to a level that would eliminate
interference to other stations, the output power could be adjusted, an
omnidirectional antenna could be replaced by a directional antenna - or
a new frequency could be found."
Much the same process occurs when
Americans examine Canadian frequency proposals. So far only a low
percentage of proposed frequency assignments require adjustment.
The problems in frequency assignment are
not solved by coordination alone.
The U.S., unlike Canada, designates
certain frequency bands, block allocations as they are called, for
specific services throughout the country. It may not be possible,
however, to use that full complement in the border zone - especially if
some of these frequencies are already in use by Canadian stations.
Finding frequencies is the biggest problem. Montreal, Toronto, Buffalo,
Detroit, Windsor and Vancouver all share the problem of a congested
radio frequency spectrum.
The present frequency allocation and
assignment problems have been a long time coming. "During the Second
World War, for example, very little land mobile equipment designed for
use in the VHF and UHF parts of the spectrum was available to
civilians," Mr. Heavenor said, "Only after the war did the equipment
appear on the market in quantity. Before the 1960s, detailed
co-ordination was not carried out between the U.S. and Canada because
the bands themselves had only recently been made available for use by
land mobile service in Canada and were little occupied. Later when
Canada- U.S. occupancy increased it became obvious that an agreement
between the two countries was required to avoid interference between
Canadian and U.S. stations. At the same time it was desirable to
establish a working relationship intended to provide more effective use
of the frequency spectrum."
Although most frequency coordination is
carried out with the U.S., frequencies selected for assignment to
Canadian users may have to be co-ordinated with many other countries as
well. When Canada selects a frequency in the high-frequency part of the
spectrum, it notifies the Geneva-based International Frequency
Registration Board, an organ of the International Telecommunications
Union, a specialized agency of the UN.

1976
Entre amis
Les radiocommunications font fi
des frontières nationales; les pays
doivent partager le spectre des fréquences
radioélectriques et en
coordonner l'utilisation.
La plupart des activités de coordination du Canada touchent les ÉtatsUnis.
Le 24 octobre 1962, une
entente bilatérale a déterminé que
les fréquences (comprises dans des
bandes auxquelles s'applique
l'entente ou situées au-dessus de 30 mégahertz) assignées par le Canada
ou les États-Unis, à des usagers
situés à moins de 120 km de la
frontière, doivent être coordonnées
avec l'autre pays en cause. La plupart
de ces fréquences concernent
les stations de systèmes mobiles
terrestres.
Au Canada, le ministère des
Communications est le principal
responsable de la coordination des
fréquences. Par contre, aux ÉtatsUnis, cette tâche incombe à quatre
organismes
:
la
Federal
Communications
Commission, l'Interdepartmental
Radio Advisory
Committee,
le
Joint Chiefs
of Staff
et la Federal
Aviation Administration.
Lorsqu'un pays projette l'assignation
d'une fréquence, il envoie une lettre de coordination à l'autre pays
concerné. Des renseignements sur
les paramètres techniques de l'assignation
de fréquence
projetée sont
alors fournis pour que l'administration
de l'autre pays puisse évaluer
les possibilités de brouillage aux
stations ou systèmes existants.
Au cours des six premiers mois
de 1976, le Canada a envoyé 2 014
lettres de coordination aux autorités
américaines et en a reçu 1 720 des
États-Unis. Durant la même période
en 1975, le Canada avait adressé
1 933 lettres de coordination aux autorités américaines et en avait reçu 1
347 des États-Unis.
Chacune des lettres proposait qu'une ou plusieurs fréquences
soient assignées à une ou des
stations situées à moins de 120 km
de la frontière du Canada et des
Étas-Unis, et permettait au pays destinataire
d'évaleur le brouillage qui
pourrait être causé aux utilisateurs
de la même voie ou d'une voie adjacente
à l'intérieur de ses frontières.
Les fonctionnaires de la Division
des assignations de fréquences et des licences comparent les projets
d'utilisation des fréquences faits par
les organismes américains aux listes des assignations actuelles de fréquences
au Canada. Lorsque les
études de compatibilité indiquent
qu'il y aura brouillage, l'organisme
américain en cause en est informé et
il propose normalement au Canada d'étudier les fréquences de rechange
qu'il a choisi. Dans certains cas, si
l'on prévoit du brouillage, il est
possible de demander au requérant
de régler ses appareils conformément
aux paramètres techniques projetés de façon à pouvoir procéder
à des essais sur les ondes. Par la suite, un horaire d'émission est
établi en commun par les ÉtatsUnis, le Canada et les stations auxquelles
les émissions du requérant
pourraient nuire.
S'il n'y a pas de brouillage, le
Ministère approuve les fréquences
assignées aux États-Unis. "En cas
de brouillage, dit AI Heavenor, chef
des assignations de fréquences du
Ministère, le système projeté peut
être modifié. A cet effet, on peut réduire la hauteur des antennes de la
station de base à un niveau qui éliminerait
le brouillage causé aux
autres stations, ajuster la puissance
de sortie, remplacer une antenne
omnidirectionnelle par une antenne
directionnelle ou choisir une nouvelle fréquence."
Les Américains effectuent à peu
de chose près les mêmes démarches
lorsqu'ils étudient les projets d'utilisation
des fréqences présentés par
le Canada. Jusqu'ici cependant, il
n'a fallu modifier qu'une faible proportion
des assignations de fréquences projetées.
La coordination à elle seule ne résoud pas tous les problèmes que
pose l'assignation des fréquences.
Contrairement au Canada, les
États-Unis attribuent certaines
bandes de fréquences à des services
particuliers dans tout le pays (attribution
en bloc). Près de lafrontière,
les Américains ne peuvent pas toujours
utiliser toutes les fréquences comprises dans ces bandes, notamment
lorsque des stations canadiennes
en emploient déjà quelquesunes. La recherche de fréquences
utilisables constitue donc un problème
majeur de part et d'autre.
Ainsi, les villes de Montréal, Toronto,
Buffalo,
Détroit, Windsor
et Vancouver sont toutes aux prises avec le problème de l'encombrement
du spectre.
Les difficultés d'attribution et
d'assignation des fréquences auxquelles nous faisons face à l'heure
actuelle se sont manifestées graduellement.
"Durant la Seconde
Guerre mondiale, par exemple, dit
M. Heavenor, la population civile pouvait difficilement se procurer des
appareils mobiles terrestres destinés à fonctionner dans les bandes
VHF
et
UHF
du spectre. Ces appareils
n'ont fait leur apparition en masse
sur le marché qu'après la guerre.
Avant les années 60, les Etats-Unis et le Canada ne coordonnaient pas
leurs activités de façon aussi étroite,
car les bandes venaient tout juste d'être attribuées aux services mobiles
terrestres et étaient peu
encombrées. Plus tard, leur utilisation
accrue au Canada et aux ÉtatsUnis
a mené à une entente bilatérale
afin de prévenir tout brouillage entre
stations
canadiennes et américaines.
Il était également nécessaire d'établir entre les deux pays des relations
de
travail pour une utilisation plus
efficace du sprectre."
Même si la plupart des activités de
coordination de fréquences se font avec les États-Unis, des assignations
de fréquences à des usagers canadiens peuvent être coordonnées
avec un grand nombre de pays. Lorsque
le Canada choisit une fréquence parmi les hautes fréquences du
spectre, il en prévient le Comité international
d'enregistrement des
fréquences, qui relève de l'Union
internationale des télécommunications
à Genève, organisme des
Nations unies.
Le Comité étudie les paramètres
techniques des assignations afin de
s'assurer qu'elles ne nuisent pas à
l'utilisation des fréquences dans
d'autres pays. Il se peut que le choix
de fréquences destinées au télécommunications
par satellites exige
une certaine coordination entre le
Canada et de nombreux autres pays,
dont les États-Unis, la France,
l'Allemagne, le Japon et l'U.R.S.S.
Le Règlement des radiocommunications de l'Union internationale des
télécommunications définit les procédures,
les restrictions techniques, les limites de puissance, les délais
et les autres lignes directrices
nécessaires à la coordination, la
notification et l'enregistrement des fréquences qui seront utilisées par
des systèmes spatiaux.
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