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RADIOALUMNI.CA |
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CANADIAN EPICS IN RADIOCOMMUNICATION ALUMNI WHO LIVED THE ADVENTURE OF RADIO WIRELESS TELEGRAPHISTS - SPARKS - RADIO PIONEERS RADIO OPERATORS - RADIO TECHNICIANS RADIO TECHNOLOGISTS - RADIO ENGINEERS RADIO INSPECTORS - SPECTRUM MANAGERS |
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ÉPOPÉES CANADIENNES EN RADIOCOMMUNICATION LES ANCIENS QUI ONT VÉCU L'AVENTURE DE LA RADIO TÉLÉGRAPHISTES SANS FIL - PIONNIERS DE LA RADIO OPÉRATEURS RADIO - TECHNICIENS RADIO TECHNOLOGUES RADIO - INGÉNIEURS RADIO INSPECTEURS RADIO - GESTIONNAIRES DU SPECTRE |
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René Cyr se souvient de Réal Valiquette - Janvier 2006
Dans les années 44 et 45, tout comme Claude Brunet, Albert Thériault et moi-même, Réal Valiquette fit ses classes d'apprentissage dans les radiocommunications à l'Institut des Arts et Métiers situé au nord-est de la Ville de Montréal. Le Gouvernement canadien y avait loué de l'espace pour faire dispenser un cours d'une année aux candidats presque bilingues ayant complétés avec succès leur douzième année scientifique (!). Cela en vue d'obtenir un "Certificat of Proficiency in Radio, Second Class" (le bilinguisme n'existait pas au niveau fédéral) à l'invitation écrite et incitatrice d'Ottawa. Le Gouvernement était en manque flagrant d'officiers radio pour répondre aux besoins urgents découlant des très nombreux navires marchands que les U-Boats allemands coulaient à profusion dans l'Atlantique. La construction de nouveaux navires s'avérait moins difficile que le remplacement du personnel qualifié.
C'est donc à cet institut que l'on apprenait l'électricité et l'électronique, l'anglais, les mathématiques, le comptage des mots (computation of tolls) à bord des navires, la construction et l'opération de récepteurs et d'émetteurs télégraphiques (la radiotéléphonie n'avait pas encore fait son apparition) et bien entendu le code morse international. Chaque candidat jouissait par présence journalière de $1.00; c'était tout de même pas le pactole!
Réal termina le cours précédant celui de Claude et de moi- même, et le jeune Albert le cours suivant qui s'avéra être un des derniers offerts à cette école de formation. Il fut aussi le premier gradué issu de ce "haut lieu du savoir" à combler un poste d'inspecteur radio vers 1955, après plusieurs années de labeur sur les circuits radio de Transports Canada.
Il fut plus tard chargé d"établir le Bureau de
district de Trois- Rivières où il y oeuvra presque continuellement jusqu'à
sa promotion au poste de Surintendant Régional de la
Région Atlantique à Moncton. Une telle nomination
gagnée de dure lutte provoqua tout un boucan chez de nombreux
fonctionnaires concernés tant à Moncton qu'à Ottawa. De voir ce
Montréalais d'origine francophone émergé soudainement en
milieux ultra conservateur anglophone était à cette époque impensable
pour eux. Suite aux appels de contestation infructueux qu'avait
entraîné cette nomination, je fus convoqué pour témoigner de son caractère
et de son potentiel d'avancement, ayant été antérieurement et brièvement son supérieur immédiat. La hargne de certains
contestataires à l"égard des francophones était bien
palpable.
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