Jacques MARCHAND a débuté en électronique en mars 1951 , formation à l'Institut Teccart pour finalement subir les examens aux mains de Bernard Monday et obtenir son certificat de 2ième Classe à Montréal en 1953.

Il a par la suite servi quelque mois sur le brise-glace Ernest Lapointe et a été surveillant-opérateur pendant une saison de navigation au radio-phare de l'Île Bicquette au large de Rimouski. Cette station servait principalement à la calibration des radio-goniomètres (D.F) à bord des navires et devait demeurée en ondes 24 heures par jour.

Passé au Domestique à Dorval, il a été muté à Goose Bay et y est resté pendant trois ans et demi, avec d'autres de Montréal donc Jacques Bourassa et Léo Daigle. Son travail consistait en échanges de messages de météo en code morse avec Frobisher Bay, Cape Harrison, Indian House Lake, rapports de position avec les stations aéronautiques et les aéronefs sur les routes trans-atlantiques, en phonie et parfois en morse et radio télétype.

De là il est revenu au sud, à l'aéroport du Lac Mégantic d'où il a obtenu un poste d'inspecteur en 1958.  Il est passé du bureau de district au bureau régional et il y a terminé sa carrière après 20 ans à l'étude des demandes de licence micro-ondes.

Laval Desbiens

6 mai 2005

Extraits d'une correspondance reçue de Jacques Marchand et adaptée pour le web par Laval

Décembre 2009

Mon Histoire en radio

De mars à août 1951, j'ai fait mes études en électronique à l' Institut Teccart Inc. 3155 Hochelaga, à Montréal , cours de jour pendant 6 mois et obtenu le certificat d'usage, en compagnie de Jacques Bourassa et de Léo Daigle, co-habitant dans la même résidence privés, près de l'Institut.

Ensuite, un cours d'opérateur radio commercial au Montreal Radio College d'où j'ai obtenu les diplômes en Radio Electronics et en Radio Communications en 1952.

Mon examen pour le certificat de 2ième Classe a eu lieu au 901 Bleury à Montréal je crois .. au deuxième étage de la Quincaillerie Pascal, et c'est Bernard Monday qui m'avait fait passé mes examens de code et autres.

En 1953, je suis au Ministère des Transports, service de la Marine, en tant qu'opérateur de radio sur le brise-glace Ernest Lapointe.

1954, je reçois une formation de 6 semaines au Radio Test Room à Ottawa et me voilà surveillant-opérateur d' une station radio-phare à l'Île Bicquette, (un îlot au large de Rimouski) pendant la saison de navigation. Les statistiques du Ministère montre qu'il n'y a eu que 3 heures d'interruption de service cette année là ce qui, aux dires des autorités, était un record de tous les temps pour Bicquette.

Cette station servait à l'étalonnage des gonio-mètres à bord des navires et était en ondes 24 heures par jour. La distance du navire par rapport à la station était établie en comptant le nombre de secondes entre le signal reçu par radio du phare et le son de sa corne de brume et en appliquant les formules connues ... une méthode qui n'est plus en usage !

Après la Marine, c'est au service de l'aviation et  me voilà à Dorval du coté Domestique pour une formation qui a été suivie par trois ans et demi à Goose Bay au Labrador en compagnie de Jacques Bourassa et Léo Daigle.

Là-bas, c'était en code morse avec Frobisher Bay, Cape Harrison et  Indian House Lake dans le but d'obtenir les rapports météo de ces endroits. Nous communiquions également avec les avions sur les routes trans-atlantiques, parfois même en code morse. Le trafic était également passé sur des réseaux de télétype. J'y ai été de plus surveillant des équipements radio et préposé à l'enregistrement des données aux émetteurs.

Revenu du Nord, je suis muté à l'aéroport du Lac Mégantic et y demeure pendant un peu plus d'un an. En 57/58 je deviens Inspecteur de radio à Montréal avec Bernard Monday, Hervé Déziel, Paul Dion et Charlie Carrier et poursuivi ma carrière au Bureau régional pendant 18 ans.

À mon arrivés à la Région, le micro-onde y avait déjà été décentralisé, les procédures de travail avaient été établies par le bureau principal et avec Gilles Migneault, on a fait des ajustements et mis des aides visuelles en place pour faciliter l'étude de la compatibilité des fréquences entre les divers réseaux dans la Région. Des cartes transparentes ainsi que des cartes topographiques au mur nous faisaient voir l'ensemble des liens. Après avoir fait les études, nos recommandations étaient passées à Ottawa qui se chargeait d'émettre les autorisations.

De toute ma carrière, je crois que ce sont les études techniques des projets micro-ondes que j'ai le plus appréciées.

Quelques noms qui me viennent à l'esprit, Picard, Gingras ( surintendant à l'époque ),  Horace Boucher, Demetrius Derdes, Fernand Lachaine.

La retraite est arrivée le 1 sept 1989.

Jacques

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